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Vous souhaitez effectuer la refonte de votre site web ou créer l’empreinte numérique de votre toute nouvelle entreprise ? Vous avez probablement déjà en tête une vague idée de votre projet ! Qu’il s’agisse des fonctionnalités à intégrer ou de l’allure générale du site, il est fort probable que la plupart de vos choix aient été influencés par les tendances du web. Parmi les demandes qui reviennent souvent chez nos client·e·s, une se démarque particulièrement : un site web au look épuré. Mais attention : toutes les modes ne sont pas bonnes à suivre.
Des pages au look minimaliste, comportant très peu de textes et mettant de l’avant des éléments visuels originaux, comme des vidéos ou des animations : si on suit les tendances, c’est bel et bien un concept au goût du jour… en apparence. Car bien que les utilisateurs et utilisatrices soient impressionné·e·s par un design qui met en valeur l’esthétique de l’entreprise, ils ne sont pas les seuls à évaluer votre site web. D’autres joueurs, qui accordent beaucoup moins d’importance à l’allure de votre plateforme, sont également responsables de noter votre site : les robots des moteurs de recherche, communément appelés crawlers (tiré du verbe to crawl, soit ramper, en anglais).
Les crawlers sont des robots qui sont responsables d’analyser les sites web. Globalement, leur travail consiste à faire un « compte-rendu » de votre site à un moteur de recherche (Google, par exemple) pour que celui-ci soit en mesure de le catégoriser et de l’ajouter à un index contenant des milliards de sites. Le but du moteur de recherche est, comme son nom l’indique, de générer des résultats de recherche pour répondre aux requêtes des utilisateurs. Or, pour accomplir cette mission, Google et ses semblables ont besoin de savoir si votre site web contient des informations pertinentes pour les utilisateurs. C’est pourquoi, chaque jour, des milliards de crawlers parcourent le web afin de déterminer quel site est le mieux placé pour répondre à une requête posée par un utilisateur.
Le travail effectué par les crawlers fait en sorte que, lorsqu’un utilisateur effectue une recherche, Google (ou autre) est en mesure de générer des résultats qui sont pertinents pour les termes demandés (par exemple, des magasins de chaussures pour le terme « chaussure », et des sites gouvernementaux pour le terme « canada »). Plus un moteur de recherche est en mesure de proposer des résultats qui se collent à la requête de l’utilisateur, plus il sera utilisé par celui-ci. Et plus il y a d’utilisateurs·trices d’un moteur de recherche, plus celui-ci s’enrichit, parce qu’il peut vendre de la publicité à des prix exorbitants. À titre d’exemple, Alphabet (la compagnie propriétaire des services Google) a déclaré un chiffre d’affaires de 282,4 milliards de dollars en 2022, dont la très forte majorité est générée par des revenus publicitaires. Et par publicité, on entend aussi les fameux mots-clés.
Avec 4,3 milliards d’utilisateurs mondiaux, Google détient plus de 90 % du marché des moteurs de recherche. C’est grâce à ce nombre impressionnant d’utilisateurs, combiné à son programme Google Ads, que le moteur de recherche arrive à générer des revenus aussi faramineux. Google Ads permet aux entreprises d’investir sur des mots-clés précis afin d’améliorer leur positionnement parmi les résultats de recherche pour ces mêmes mots-clés. Cette pratique, connue comme du Search Engine Marketing (SEM), est la cousine du Search Engine Optimization (SEO), la différence entre les deux résidant principalement dans le fait que le SEO a pour but d’augmenter le classement sans effectuer d’investissement monétaire.
Si l’attrait des mots-clés pour le SEM est évident, leur apport au SEO est loin d’être aussi bien défini. Historiquement, l’utilité du mot-clé était simple. Pour faire un bref résumé : plus un mot était utilisé, plus le site avait de chances de sortir pour les requêtes concernant ce mot. Au fil du temps et avec l’apparition de nouvelles technologies, l’évaluation des mots-clés s’est raffinée. Il ne suffit plus de répéter un mot-clé pour espérer se positionner sur celui-ci : au contraire, cette pratique est plutôt découragée, puisqu’elle correspond à du Black SEO (nous y reviendrons). Depuis le déploiement de son algorithme Google Panda, en 2015, Google priorise la qualité plutôt que la quantité, c’est-à-dire que pour évaluer si un site est, oui ou non, le meilleur choix pour une requête, le moteur de recherche ne se contente plus de regarder combien de fois un mot-clé est utilisé, mais plutôt de quelle façon il l’est (rappelons tout de même au passage que les mots-clés ne sont qu’un seul facteur SEO parmi des centaines).
Ce qui rend possible le déploiement d’un algorithme comme Google Panda, c’est la sémantique, soit l’étude du sens au sein du langage. La sémantique est au cœur de l’évolution du SEO tel que nous le connaissons aujourd’hui. Alors que les mots-clés avaient une importance statistique, ils ont désormais une importance linguistique. En effet, avec l’évolution des technologies et l’arrivée de l’intelligence artificielle, les algorithmes sont désormais en mesure de dégager le sens d’un texte. Autrement dit, les robots de Google sont capables d’utiliser le contexte pour déterminer le sens dans lequel un mot est utilisé. Concrètement, cela signifie que le moteur de recherche arrive à faire des équivalences de sens : si, auparavant, le résultat pour la recherche « chien » était un site web qui utilisait 300 fois le mot « chien », aujourd’hui, le site se situant en première position est celui qui mentionne une variété de races de chien, tout en offrant de l’information sur chacune d’elles. Pour cette requête, par exemple, il s’agit (sans surprise!) de Wikipédia.
Malgré ce qu’on peut en penser, rédiger pour le SEO en 2023 est bien moins compliqué qu’il n’y parait : vous n’avez qu’à montrer l’étendue de vos connaissances ! Alors qu’auparavant, la rédaction SEO sous-entendait la course au mot-clé, maintenant, c’est plutôt le plus savant qui l’emporte. Il est donc conseillé de rédiger du contenu original et de qualité, qui aborde un sujet sous plusieurs angles. Mais attention : pour être un atout SEO, la rédaction doit paraître authentique ! En effet, s’il y a bien quelque chose que Google déteste, c’est constater qu’un webmestre accorde plus d’importance aux robots qu’aux utilisateurs. Utiliser des tactiques de Black SEO, comme la surutilisation d’un mot-clé précis, ou la répétition d’un même contenu à travers vos différents sites web, pourrait pénaliser votre site. N’ayez crainte : si vous utilisez votre plateforme pour démontrer vos connaissances à l’aide d’une variété de textes différents, qui couvrent l’ensemble d’un même sujet, vous utiliserez naturellement un éventail de mots-clés pertinents à votre domaine, et devriez normalement être en mesure d’améliorer votre classement pour les requêtes relatives à votre champ d’expertise.
Maintenant que vous connaissez quelques règles de base du SEO, vous êtes à même de constater pourquoi il ne faut jamais privilégier un design épuré au détriment du contenu. Bien que le design en dise long à l’utilisateur à propos de notre identité en tant qu’entreprise, ce sont les textes présents sur notre site qui feront en sorte qu’on sera en mesure de se positionner dans les résultats de recherche. Vous aimeriez avoir un site au look minimaliste et avez de la difficulté à intégrer le contenu à votre idée de départ ? Nos designers web sont les mieux placé·e·s pour vous conseiller ! Consultez notre portfolio pour voir la diversité de nos réalisations.
Nous pouvons vous accompagner dans la rédaction et l’optimisation SEO des contenus de votre site web actuel ou futur. Demandez une soumission dès maintenant.
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