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Lorsqu’on parle d’environnement et de changements climatiques, les premiers coupables qui nous viennent à l’esprit sont souvent les mêmes : énergies fossiles, industrie textile et surconsommation, pour n’en citer que quelques-uns. Mais une autre de nos habitudes quotidiennes est en voie de devenir un pollueur majeur. Selon un article paru dans Les Affaires un peu plus tôt cette année, l’industrie du numérique est actuellement « responsable d’environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales », soit l’équivalent du secteur du transport aérien au complet ! Le même article mentionne que, si rien n’est fait pour inverser la tendance, « ce chiffre dépassera les 10 % d’ici quelques années ».
À la lumière de ces données impressionnantes, une question ressort : comment faire pour que notre empreinte numérique soit plus légère ? C’est ce que La Web Shop vous propose de découvrir. Mais avant d’aller plus loin, explorons plus en détails la raison qui fait du numérique un domaine aussi polluant : les centres de données.
Un article constitué d’extraits d’une étude de l’anthropologue Steven Gonzalez Monserrate et paru sur le site web de The MIT Press en dit long sur les impacts qu’ont les centres de données sur notre environnement. Après 5 ans de recherches, les conclusions tirées par Gonzalez Monserrate à propos de nos habitudes numériques sont on ne peut plus clair : les centres de données sont énergivores, avec une consommation totale équivalente à celle de 50 000 foyers.
Le principal responsable derrière ces chiffres est l’air climatisé, nécessaire pour refroidir les salles de serveurs et permettre à ceux-ci de continuer à bien fonctionner.
L’extrait paru dans The MIT Press mentionne que, dans la plupart des centres de données, la climatisation représente plus de 40 % de la consommation en électricité. Mais cette méthode de refroidissement, utilisée par la majorité des centres de données, n’est pas la seule à être questionnable. Le refroidissement à l’eau, bien que considéré comme une meilleure pratique, sème la controverse dans les communautés où l’accès à l’eau est plus limité; Steven Gonzalez Monserrate rapporte que certains politiciens états-uniens commencent à se positionner contre la création de nouveaux centres de données.
En constatant les chiffres énoncés par Gonzalez Monserrate, on peut comprendre pourquoi : à Bluffdale, en Utah, ce sont 7 millions gallons d’eau quotidiens qui sont consommés par le centre de données local, aux dépendes des résidents de Bluffdale, qui doivent faire face à des pénuries d’eau et d’électricité. Et malheureusement pour les membres des communautés, la gourmandise énergétique des centres de données n’est pas la seule manière dont ces infrastructures influencent leur environnement.
Parmi les différentes formes qu’emprunte la pollution numérique, la pollution sonore fait de plus en plus jaser. En effet, les diverses machines à l’intérieur des centres de données ont tendance à être bruyantes, surtout lorsqu’elles sont nombreuses. En plus du vrombissement causé par les climatiseurs, soulignons le bruit causé par les systèmes de ventilation, les génératrices et les disques durs. Non seulement ces sources de pollution sonores ont-elles un impact sur les communautés qui entourent les centres de données, elles causent surtout des problèmes aux travailleurs qui sont sur place.
Le chercheur et ingénieur croate Dubravko Miljković a mesuré les niveaux de décibels de 15 centres de données et 4 salles connexes à ceux-ci afin de déterminer s’ils se conformaient aux normes en vigueur en Europe (max. 85 dB) et aux États-Unis (max. 90 dB). Les résultats montrent que, bien que le bruit soit règlementaire, il peut tout de même être la cause de dommages à l’ouïe des travailleurs. Miljković mentionne qu’une exposition répétitive à un niveau de décibels entre 75 et 85 peut entraîner un risque pour la santé, particulièrement sur le long terme.
Pour les gens qui habitent près des centres de données et dont la santé ne court pas de risque, la pollution par le bruit peut tout de même être une source d’inconfort. Le média 20 Minutes rapporte que des résidents de Paris sont exaspérés par un centre de données situé dans le 2e arrondissement de la ville, et plus particulièrement par le système de ventilation à 20 moteurs, situé sur le toit. Lorsque la police a mesuré la différence entre le bruit ambiant et celui causé par les installations du centre, la différence était de 17 décibels, soit 6 fois le seuil autorisé.
Mais la pollution sonore n’a pas besoin de poser un risque à l’audition pour avoir des conséquences importantes sur la santé : le consensus scientifique fait état de niveaux de stress élevés, de problèmes cardiovasculaires, de troubles du sommeil et de troubles cognitifs, comme un déficit d’attention ou un trouble de la mémoire. On note également que le bruit constant peut mener à des problèmes de santé mentale, particulièrement chez les enfants et les adolescents.
À la lumière de ces constats alarmants, une question s’impose : est-il possible de réduire notre empreinte numérique, et surtout, comment faire ? Bien qu’une partie de la solution repose sur la mise en place de mesures législatives plus efficaces, une bonne partie du problème a le pouvoir de se régler à la source. En tant qu’utilisateur, nous pouvons faire des choix simples, qui ont un grand impact sur la durabilité numérique. En voici quelques-uns !
Le principe est simple : en réduisant notre consommation de données, on réduit aussi notre empreinte numérique. L’une des façons les plus simples d’y arriver ? Gérer plus assidument ses courriels. En effet, l’envoi, la réception et le stockage de courriels nécessitent de l’énergie, puisque ces gestes impliquent l’envoi de « signaux » entre notre ordinateur et un centre de données.
Diminuer l’envoi de courriels (éviter, par exemple, d’envoyer un courriel pour simplement dire merci !), se désabonner des infolettres qu’on ne lit pas, et supprimer les vieux courriels qui traînent dans la corbeille sont des façons très simples de réduire notre consommation de données.
C’est un fait : le streaming est responsable d’une bonne partie de la pollution numérique. Et quand on parle de streaming, on ne fait pas seulement référence à Netflix et compagnie ! Le streaming englobe toutes les vidéos qui sont regardées sur le web, incluant celles diffusées sur les réseaux sociaux !
Pensez aux dizaines de vidéos que vous croisez sans regarder lorsque vous faites défiler votre fil d’actualité : leur chargement consomme des données, même si vous ne les regardez pas. Désactiver la lecture automatique sur ses appareils électroniques permet donc une belle économie de données, en plus d’être un geste hyper simple !
La rédaction de métadonnées est un art souvent négligé par les administrateurs de sites web. Pourtant, elles représentent une façon originale de réduire l’empreinte numérique des utilisateurs du web en général. La responsabilité de la métadonnée est d’indiquer à l’utilisateur ce qu’il trouvera sur votre page.
Si vous faites bien le travail, vous réduirez non seulement l’empreinte numérique des visiteurs potentiels de votre site, qui n’auront pas à cliquer sur des dizaines de pages pour trouver l’information qu’ils cherchent, mais vous améliorerez aussi votre taux de rebond ! Vous aimeriez améliorer vos métadonnées mais ignorez par où commencer ? Notre service de rédaction web et SEO est là pour vous aider !
En plus d’avoir un coût environnemental plus important, les fichiers volumineux ont aussi un coût en SEO, puisque la performance de votre site est l’un des facteurs utilisés par Google pour évaluer son classement dans les résultats de recherche. Pensez donc à réduire la taille des images et des vidéos qui se trouvent sur votre site. Vous ne vous connaissez pas trop en fichiers numériques et mises à jour de sites web ? Notre équipe de support technique est prête à recevoir votre appel à l’aide !
Comme vous pouvez le constater, la durabilité numérique implique plusieurs facteurs, et la diminution de notre empreinte numérique peut s’effectuer de différentes manières. Le but premier reste toujours le même : diminuer notre consommation de données. Vous aimeriez que votre site web reflète vos valeurs environnementales ? Faites part de vos objectifs à nos chargé·e·s de projet en demandant une soumission. Cet article signait la fin de votre journée devant l’écran ? N’oubliez pas d’éteindre votre ordinateur ! 😉
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